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De nos jours, la colombophile est dans l’air du temps.
Et oui, une puce électronique à la patte de nos coursiers, nous permet d’enregistrer avec une précision de l’ordre de la seconde, la date et l’heure de l’arrivée de notre pigeon.
Et effet, cette bague électronique est relié à un petit ordinateur, dans lequel nous avons enregistré le numéro du pigeon qui est inscrit sur sa bague matricule (carte d’identité).
À son arrivée au colombier, notre favori passe au-dessus d’une plaque électronique qui envoi, les informations de notre pigeon dans le petit ordinateur, qui instantanément transmet : le jour, l’heure, les minutes et les secondes de celle-ci.
Au moment de la mise en loge (2 jours avant), sa bague a été encodée en fonction du concours. De même que tous les pigeons participant à ce même concours, sont disposés dans leurs paniers de transport.
Après l’arrivée de tous les participants, nous procédons au dépouillement.
Le dépouillement consiste à relever toutes les informations enregistrées (heure d’arrivée de chaque pigeon) sur les petits ordinateurs individuels de chaque joueur colombophile
La résultante de ses infos est transmise à un classificateur.
À son tour, celui-ci, avec l’aide d’un programme, élaborera ledit classement final.
Ayant toutes les distances au mètre près de tous les concurrents, il est à même de faire le rapport, vitesse à la minute de tous les pigeons.
Le classement ce fait au ¼, soit sur 100, les 25 premiers y figurent.
Aujourd’hui tout est fait dans le respect et le bien être animal, notre camion de transport est prévu et adapté spécifiquement pour nos voiliers. En effet, sur la route et à l’arrêt, chaque panier est alimenté en air climatisé.
Ouverture des volets avant libération des pigeons
Libération des pigeons
Les pigeons voyageurs prennent leur envol pour retrouver leur femelle, leur pigeonneau et leur colombier
Voici l'intérieur du camion de transport tout équipé pour le confort de nos athlètes: ventilation de l'air automatique, abreuvoirs avec réserve d'eau et pompe à eau pour abreuver les pigeons voyageurs durant leur voyage, mangeoires.
Arrivée du camion de transport, volets fermés, après un long voyage de plusieurs heures.
Les pigeons voyageurs s'abreuvent lors d'une halte du camion.
Tous les paniers de 0,80 m2, ne disposant que 19 pigeons maximum, (19 représente la quantité max pour le bien-être de nos oiseaux calculé par les spécialistes animaliers qui est de 24 pigeons au m2, pour 2 jours de transports) de façon à optimiser, leur forme pour le voyage retour.
Lors des concours, les concurrents sont mis en loge le jeudi, de façon à privilégier le transport de nuit pendant leur sommeil pour éviter tout stress, le vendredi repos avec nourrissage et abreuvage par nos convoyeurs puis repos de façon à être au mieux pour leur parcours.
Au top départ nos convoyeurs, sous l’égide du contrôleur de lâché, après que le président de commission sportive ait vérifié que la météo sur la ligne de vol soit excellente, lèvent les rideaux du camion et libèrent nos petits protégés.
Ainsi tous les pigeons prennent leur envol en direction de leur colombier respectif, où le colombophile les attend avec impatience.
Le temps de vol des pigeons voyageurs va être différent selon qu’il y ait un vent de bec ou bien de queue, mais dans tous les cas notre coursier sera très heureux de rentrer pour retrouver son conjoint.
Aujourd’hui, il nous est possible de déterminer avec exactitude, le tracé de nos pigeons.
Nous sommes en mesure de connaître la vitesse, l’altitude et les lieux de passage de nos voiliers.
En fait nous pouvons rajouter une bague dans laquelle une puce GPS est intégrée.
Le jour de la mise en loge avant la pose de cette bague, nous programmons, le jour et l’heure de départ et le temps de fonction. Si le parcours est court, nous sélectionnons 12 heures, et s’il est long, on peut aller jusqu'à 36 heures, les points référents seront à distance supérieure, car les batteries ne tiennent pas en temps, mais en nombre d’impulsions.
Puis à l’arrivée du pigeon, on lui retire cette sur bague qui pèse 4 grammes et à l’aide du même programme que la mise en marche, nous pouvons lire le tracé sur une carte interactive. Il est quelque fois surprenant : nous pouvons constater qu’en fonction des vents, des courants d’air qu’il contourne certains obstacles, où bien lors de forte chaleur il s’arrête au bord d’un lac , d’une rivière pour s’abreuver, mais aussi pour se cacher lors d’une attaque de faucon. Nous remarquons également qu’il recherche les courants ascendants à plus de 1000 mètre, ou bien au contraire à 3 mètres du sol par vent de bec, cherchant les obstacles coupe vent.
Toutes ses données sont très intéressantes, et nous permettent de comprendre un peu mieux, les différences de temps de vol entre tel et tel concours.